Bikepacking, gravel… pour beaucoup ces mots évoquent voyage, aventure et liberté. Pour certains en revanche, ils ne veulent rien dire du tout ! Alors avant de plonger dans la préparation de votre projet, définissons en quelques mots ces termes.
Qu’est-ce que le bikepacking ?
Pour faire simple, le bikepacking (de l’anglais bike = vélo et packing = mettre en sac) est une aventure à vélo de plusieurs jours avec des sacoches accrochées à son cadre. On y met le matériel nécessaire pour voyager en autonomie, tout en restant le plus léger possible. Entre le type de terrain, l'équipement choisi ou le vélo en lui-même, il existe des centaines de déclinaisons possible !
Qu’est-ce que le gravel ?
Le gravel est une pratique de vélo polyvalente. Comme son nom l’indique - le mot anglais pour gravier - il s’agit d’aller rouler sur des pistes, sentiers et routes non-goudronnées, à la croisée des chemins entre le vélo de route et le VTT. Il se caractérise par un cadre rigide et des roues larges de diamètre important pour absorber les irrégularités du terrain.
Quel itinéraire choisir pour son aventure ?
Toute aventure commence par un itinéraire. Celui-ci se dessine en fonction de ses capacités et de ses envies. Pour débuter, 2 ou 3 jours et quelques dizaines de kilomètres journaliers sont amplement suffisants. Ensuite, il est possible de faire aussi long et difficile que l’imagination le permet !
En gravel, la règle d’or est de bien préparer son itinéraire… tout en étant flexible ! Des imprévus vous demanderont sûrement de vous adapter : la route que vous imaginez emprunter est fermée, le sentier s’avère impraticable, ou bien vous êtes trop fatigués et souhaitez prendre une alternative goudronnée.
Pour dessiner la trace que l’on souhaite suivre, de nombreux planificateurs et applications existent, à vous de choisir celle ou celui qui vous convient le mieux.
Pour ma part, j’utilise Komoot qui permet de trouver directement les chemins en gravel entre un point A et un point B. Je passe souvent du temps à adapter mon parcours en fonction de la difficulté que je souhaite rencontrer, le nombre de kilomètres et le dénivelé, puis j’utilise l’application pour suivre la trace sur mon vélo. Si, une fois sur le terrain, on peut avoir parfois quelques surprises sur la praticabilité du chemin, ça n’en reste pas moins un super outil !
La liste de matériel à emporter
En plus de l’itinéraire, se pose la question de l’équipement à emporter en bikepacking. Ici aussi, les possibilités sont infinies et propres à chacun. Selon moi, l’idéal est de s’inspirer de plusieurs listes de matériel publiées par des cyclistes sur internet, de prendre le meilleur dans chacune d’elles et d’en construire une qui nous est propre. Il y a autant de listes de matériel que de bikepackers ! Prenez le temps de tester l’équipement choisi avant de partir, apprenez à l’entretenir et à le réparer si besoin. Et surtout, voyagez le plus léger possible en ne prenant que le strict nécessaire. Ainsi, vous ne verrez plus passer les kilomètres !
Voici la liste du matériel que j’emporte lors de la plupart de mes aventures, la dernière en date étant une traversée des Alpes en gravel. Que l’on parte 3 jours ou 3 semaines, elle ne varie finalement que peu.
J’essaye de garder mon équipement le plus longtemps possible, aussi certaines références ne sont plus en vente mais des équivalents existent.